Un site à découvrir absolument, un endroit magique…
130 hectares adossés aux Monts Auréliens dont 55 de vignes. Une exposition Nord-Ouest permettant une maturité plus lente, favorable à la production de vins rosés et de vins blancs très aromatiques.
11 hectares au pied de la Montagne Sainte-Victoire, exposés au Sud, l’idéal pour produire de grands vins rouges.
Des bâtiments construits dans le plus pur style provençal font penser aux vacances. Ils y abritent pourtant le cœur de l'exploitation: cave, salle d'embouteillage, caveau de dégustation.
Vous y êtes attendu toute l'année!
55 hectares de vignes autour du Château et sur les contreforts des Monts Auréliens et du Mont Olympe : les sols argilo-calcaires y sont classés en Côtes de Provence. Des sols plus calcaires, plus drainants sur des parcelles en coteaux bénéficient de la dénomination Sainte-Victoire, reconnaissance par l’INAO de la spécificité de notre terroir.
11 hectares de vignes au pied de la Montagne Sainte-Victoire sur des galets concassés provenant de la formation de cette montagne.
L’expression de ce terroir passe par un point essentiel : le travail du sol. Décompactation à l’entrée de l’hiver et sous-solage afin de favoriser un enracinement profond, labour et déchaussage afin d’éviter le recours aux désherbants, apports d’engrais naturels compostés sur place.
Un hiver rigoureux, où les températures peuvent descendre en dessous de –10°C, favorise le repos végétatif et la destruction des parasites. La taille s’échelonne de décembre à mars, elle est courte afin de limiter le nombre de porteurs.
Le printemps verra se succéder les travaux d’attachage, de dépose des fils releveurs et d’ébourgeonnage.
L’objectif de tous ces travaux est de contrôler les rendements et de maximiser la surface foliaire. L’enherbement des parcelles comme les « vendanges en vert » destinées à supprimer les grappes en excès, pourront compléter ce dispositif.
L’agriculture est dite raisonnée : les traitements sont réduits au minimum. L’adhésion à la charte HVE 3 en est la meilleure garantie. Le respect de l’environnement fait partie des préoccupations permanentes : tous les effluents liés au travail de la vigne et du vin sont retraités biologiquement, les eaux de rinçage comme l’eau de lavage des cuves.
Le relevage des fils maintiendra contre le palissage la végétation qui se développe au début de l’été. Plus besoin dans ces conditions d’écimer les vignes pour permettre aux tracteurs de passer entre les rangs, d’où une meilleure photosynthèse garantissant des raisins de grande qualité.
Et vers la mi-septembre, finalement, les vendanges…
Rencontre de la tradition et des dernières technologies : une cave datant de la fin du XIXème siècle dans laquelle les cuves encastrées dans les murs ont été rénovées (inox, revêtement epoxy) ; une autre où s’alignent les cuves inox thermo régulées.
Contrôle de la température de la cave, renouvellement de l’air assurant une conservation optimale des vins.
Trois pressoirs pneumatiques respectant les particularités de chaque cépage en régulant d’une façon différente la force et le temps de pressurage.
Tout commence dans les vignes afin d’apporter dans les pressoirs des raisins préservés et les plus froids possible: préservés pour permettre un temps de macération plus long et une meilleure extraction des arômes. Vendanges mécaniques dès 4 heures du matin, bennes vibrantes n’écrasant pas les baies récoltées, passage systématique sur table de tri, égrappage, et enfin arrivée au pressoir, par gravité.
Le contrôle des températures commence : les jus sont refroidis à moins de 10 °C pour un bon débourbage, les températures de fermentation sont maintenues entre 16 et 18°C pour les blancs et les rosés, et entre 25 et 27 °C pour les vins rouges.
Les vins blancs et rosés seront ensuite élevés sur lies fines jusqu’à leur mise en bouteille à partir de février de l’année suivante.
Les vins rouges, leur fermentation malolactique effectuée, seront élevés en cuve et partiellement en barriques pendant plus d’un an.